Nantes Maker Campus

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Adrien et Jérémy sont allés faire des brassins publics au Nantes Maker Campus cet été. Voici un petit résumé de leur week-end, signé Adrien!

Résumé du week-end au Nantes Maker Campus (NMC)

Le rendez-vous de départ était fixé à 7h30 chez moi pour récupérer la grande partie du matériel dont nous allions avoir besoin. Entre l’équipement de brassage et les éléments de décoration du stand, on était content d’avoir pu emprunter le camion aménagé d’un ami de Jérémy. A posteriori, aucun oubli, voir l’inverse puisque nous avions plusieurs éléments s en double ou inutiles dû à la réalisation de l’empâtage dans la glacière du CRAB.

Arrivés sur place, nous avons pu nous garer juste à côté du hangar des Machines de l’Île, ou l’événement a eu lieu, facilitant fortement le déchargement et le transport jusqu’au stand. Une fois le matériel installé et le stand décoré, il nous restait assez de temps pour prendre connaissance avec les voisins avant l’ouverture officielle du NMC : à gauche, un collectif d’artistes (dont je n’ai pas retrouvé le nom ) réalisant des œuvres décoratives autour de la thématique de la nature ; à droite, « Atelier Cosmique », une artisane qui récupère des déchets sur la plage pour les réutiliser dans diverses créations (dessous de verre, cendrier, vide poche, …) en résine epoxy ; en face, un atelier de céramique nommé « Atelier Tour de la terre » où les gens pouvaient venir mettre directement la main à l’argile.

Après l’ouverture, nous avons lancé la chauffe pour attaquer le premier brassin : 20L de White IPA Sabro, densité 1.060, 54 IBU. Pour l’empâtage, nous avons utilisé la glacière du CRAB, dont l’usage est très cohérent avec l’esprit « Maker ». Au niveau conservation de chaleur, elle fait très bien son boulot. Nous n’avons pas perdu plus de 3 degrés malgré des ouvertures régulières avant de brasser. Niveau rendement, nous n’avons pu sortir que 15L à la densité visée, ce qui en soit est déjà pas mal ! Après l’ébullition, nous avons transféré le moût non refroidi dans un fut bien propre en attendant le retour à Rennes.

Au cours de la journée, nous avons régulièrement eu du monde à s’arrêter discuter avec nous. Évidemment, nous avons fait quelque déçus car nous n’avions pas d’échantillon à faire goûter, mais on s’en est tout de même très bien sorti, les curieux nous remerciant quasi systématiquement, un grand sourire aux lèvres, du temps passé à discuter avec nous.
L’événement étant surveillé pendant la nuit, nous avons pu tout laisser sur place, et Jérémy et moi avons pris des directions différentes pour passer la nuit, avant de nous retrouver le lendemain matin, au même endroit, et environ dans le même état. Les nuits à Nantes sont toujours tumultueuses.

La fatigue en plus, la deuxième journée a beaucoup ressemblé à la première, que ce soit niveau brassage et niveau passage. On a constaté un meilleur rendement sur la recette de Pale Ale dont la recette à plus ou moins été improvisée. Nous avons sorti 15L à 1.067, IBU inconnu (pas plus de 15 car on n’a fait que du hop stand). Cette Pale Ale en devenir a pris place dans un fermenteur inox, puis fut installé sur la banquette avant du camion pour le chemin du retour afin de prévenir d’éventuels accidents.
En arrivant sur Rennes, nous sommes passés déposer le matériel de décoration de stand chez Samuel (y compris la bâche !). De retour chez nous, nous avons pu ensemencer nos brassins avec la Verdant IPA. A J+1, la fermentation est plus active que jamais !

Pour conclure, Jérémy et moi avons passé un super week-end, et si nous sommes réinvités l’année prochaine, nous serons ravis d’y retourner (si nos agendas respectifs le permettent !).

L’installation, avec notre super bâche et le fameux panneau explicatif (merci Axelle!).

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Les environs de notre stand.

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Nos échantillons.

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Rinçage dans la glacière modifiée qui illustre l’importance du bricolage dans le brassage (C’est le thème de l’événement après tout).

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Il faut rentrer sur Rennes, malgré la fatigue. Et il y a des passagers supplémentaires 🙂

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